1914-1918 GUYNEMER  LE TEMPS DES HÉROS  

 

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      Le 13 mai 1916, alors qu'il venait d'être blessé à Verdun et se trouvait en convalescence dans la région de Dijon, celui qui restera toujours dans le cœur des dijonnais comme le premier de tous les aviateurs fut choisi pour être le premier porte drapeau de " l'Aviation militaire ".  
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   Georges Guynemer qui n'était alors que Sous-lieutenant recevra le premier drapeau de l'Aviation devant le front des troupes des mains du Lieutenant-colonel Girod, Inspecteur des écoles d'aviation et Délégué du Ministre de la Guerre .
    Ce premier drapeau constituait la plus formidable des reconnaissances pour les Aviateurs .
     Jusqu'alors considérés comme des auxiliaires utiles des autres constituantes de l'Armée Française, il étaient enfin reconnus comme faisant partie d'une unité combattante à part entière. 
    Il faut dire que leurs faits d'armes allaient croissants, outrepassant leurs rôle d'observateur, nos aviateurs n'avaient de cesse que de s'inventer d'autres missions et d'autres compétences, la "Chasse" était née au travers de la nécessité de la défense aérienne, par ailleurs la mission de bombardement se développait et se structurait .

       Georges Guynemer était déjà plus qu'un symbole dans une nation exsangue, qui venait de faire un pas de plus dans l'horreur avec l'offensive de Verdun. 

        Le jeune Sous-lieutenant de 20 ans réputé chétif et qui avait quelque peu dissimulé son état de santé pour faire carrière dans l'Aviation accumulait victoires, faits d'armes et dépassement de soi, cité sept fois à l'ordre de l'Armée, il était déjà Chevalier de la Légion d'Honneur et médaillé Militaire. 

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     Le temps d'une carrière courte et fulgurante, il n'aura de cesse de faire évoluer les techniques de combat et l'armement de l'Aviation de Chasse, c'est sur ses recommandations que Mark Birgkit et Hispano Suiza développèrent le Moteur Canon de son Spad XII "Pétadou", qui plus tard débouchera sur plusieurs générations de canons tirant à travers l'axe de l'hélice .
     Tour à tour Chevalier de l'Air ou Archange de la mort, il accumula les victoires sur l'ennemi jusqu'à ce tragique 11 Septembre 1917 ou il trouvera la mort à Poelcapelle en Belgique. 
      Son corps tombé en territoire ennemi ne sera jamais retrouvé, ses papiers d'identité et quelques uns de ses effets personnels nous furent rendus par les Allemands un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, ils sont depuis pieusement conservés avec "Hélène" la cigogne de tradition au sein de l'Escadron 01.002 "Cigognes" .

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         Plus encore que tout cet héroïsme glorifié, qu'il fût sans doute opportun de mettre en relief en ces temps au combien difficiles pour tout un peuple dans la souffrance, il faut bien comprendre que George Guynemer donnera à l'Aviation de Chasse non seulement ses lettres de noblesse, mais aussi et surtout une véritable impulsion et une dimension combattante qui ne s'éteindra jamais, et par la suite conduira inéluctablement à la prise d'identité de l'Armée de l'Air .
Georges Guynemer disait  " on a rien donné tant qu'on a pas tout donné "
il donna sa vie à la Nation, et la Base aérienne de Dijon a l'immense honneur de porter son nom . 

       Sa devise " Faire Face  " est devenue celle de l'Armée de l'Air toute entière .


LE CAPITAINE GUYNEMER

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1917 Evénements calendaires & divers
Courant aôut 1917, l'élève pilote Main, se tuera au cours des épreuves du Brevet. Il tentera d'atterrir à Vonges (21), mais son avion heurta un arbre, il sera enseveli sous les débris.
Le 8 septembre 1917, le sergent Georges Lefort décèdera à la suite de blessures reçues à l'occasion d'un atterrissage malheureux, au cours des épreuves du Brevet militaire.

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