Le Front stalag 155 

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         Dans un premier temps en août et septembre 1940, la base de Dijon est trop éloigné du nouveau front se situant outre Manche, l'occupant utilisera la plateforme pour y stocker des prisonniers de guerre, dans l'attente d'un transit pour l'Allemagne.   

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Ce sera le " Frontstalag 155 "

    De 35.000 à 40.000 militaires français seront parqués en diffèrent endroits sur la base dans des conditions très précaires. Pour l'essentiel, il s'agissait de soldats de troupes coloniales, issus des territoires et départements d'Afrique et d'Afrique du Nord. 
 <<  Fiche d'effets d'un prisonnier du frontstalag 155 (imprimée à Dijon).
       Germaine l'Herbier-Montagnon, dans " Disparus dans le Ciel "(Fasquelle, 1944) parle des conditions de détention de ces pauvres soldats dans des termes assez émouvants :

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      " Ayant dirigé, depuis octobre 1939, la Section IPSA des "Prisonniers de l'Armée de l'Air", je pensais tout naturellement à me mettre au service des camps.
       Je débutais en mission ambulancière, en juillet 1940, au camp de Longvic, près de Dijon, où 35000 prisonniers étaient rassemblés provisoirement dans des casernements prévus pour 3 000 hommes. Ils étaient couchés, harassés, à même le sol, se protégeant du soleil torride de juillet sous des tentes improvisées, faites de loques attachées ensemble. Quand nous passions parmi eux, secourables, certains avaient à peine le courage de tourner leur regard vers nous.
       C'était le temps de la dysenterie; inévitable compagne des armées épuisées, où les vivants étaient en déroute parmi les cadavres, sous la chaleur de l'été. Dans les longues "tranchées feuillées", des centaines de prisonniers étaient accroupis, les mains sur leurs ventres en feu, certains s'écroulaient ainsi, morts.
       Les missions CRF apportaient les remèdes d'urgence (…)." 

Hébergement des prisonniers de guerre en bordure de l'enceinte du quartier Ferber.

Défilé de prisonniers français,  du batiment A vers le bord de piste.

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Défilé de prisonniers, en bord de piste, entre les batiments 24 & 19.

Regroupement sur le coté du jardin Morel, à proximité des batiments C1 & C2

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   Prisonniers français, cliché d'ouest en est, l'arrière du batiment 80, actuel PC Base.   Prisonniers français, cliché d'ouest en est, depuis l'exterieur de l'enceinte du quartier Ferber. On apperçoit à l'arrière à gauche, le batiment n°12, atteint par les bombardements allemands de mai 1940, et au centre hangar n°74 .
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   Prisonniers français, cliché du sud vers le nord, depuis le coté nord fu batiment bb, en face les refectoires troupe et à droite, le batiment de la COA.
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       Un certain nombres d'évasions pourront avoir lieu, à l'occasion des nombreuses corvées quittant quotidiennement le camp pour se rendre en différents endroits de la région de Dijon, elles furent possible grâce à la complicité d'infirmières, de lavandières et de différentes initiatives individuelles, on parle également du rôle du Chanoine Kir, des premiers mini réseaux de résistance s'étant constitués pour l'occasion . (Note du webmaster : le sujet sera développé ultérieurement)

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       Les prisonniers de Guerre seront employés par les Allemands à la remise en état et au déblaiement de la base et des hangars bombardés .

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Prisonniers dans l'ombre du batiment 24, à l'arrière plan les n° 27 & 28. Visites de familles ?, à l'arrière plan, le batiment 21.
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    Au printemps 1941, il ne restait que quelques centaines d'hommes au quartier Ferber qui furent évacués. 
    Note : Si l'auteur a pu rencontrer quelques rares témoins de l'époque, il est difficile de retrouver des listings complets des prisonniers.
    L'absence d'état civil, en fonction de la provenance de certains soldats, ne simplifie pas la recherche. Si des français d'origine métropolitaine ont pu témoigner, voir raconter leur périple, on ne dispose pas d'information concernant les militaires d'origine africaine, et l'on peut avoir quelques inquiétudes sur le sort qui leur fût réservé.
     La plaque d'identité d'un prisonnier de Longvic sera retrouvée il y a quelques années en Pologne.
     Remerciements empressés pour dix des photos illustrant le centre de cette page au Conseil Régional de Basse-Normandie, aux National Archives américaines, à la Bundes Archiv de fribourg, au site Internet www.archivesnormandie39-45.org & Mrs Pecatte & Le Querec : www.flickr.com:80/photos/photosnormandie/.
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