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Histoire
du Camp de Tavaux |
L'arrivée
du GC 2/3 "Dauphiné" |
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Le 13 février le camp de Tavaux avait reçu le renfort des
18 P-47 du GC 3/3
Ardennes de Luxeuil,
le 12 février le Capitaine Porodo du GC II/3 Dauphiné était venu
reconnaître le camp de Tavaux pour l'installation de son groupe qui
devait quitter Luxeuil.
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Jeudi 15
février : Ciel bouché sur Tavaux et arrivée décalée du GC 2/3 "Dauphiné" |
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le GC
II/3 Dauphiné aurait du prendre ses quartiers à Tavaux
le 15 février, ce sera un mauvais jour, les conditions météo déjà
pas fameuses d'ordinaire seront particulièrement désastreuses, et de
fait la date du convoyage restera théorique.
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Le temps se
dégrada très rapidement, le ciel était complètement bouché dans
toute la région doloise, les formations du Navarre et du Champagne au départ de Tavaux le matin
devront se dérouter pour atterrir sur la base américaine de Dijon, déjà
largement sur encombrée par ses deux groupes de bombardement sur B-26
Marauder .
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Le GC 2/3 Dauphiné avec ses 16
P-47 devait se poser à Tavaux
à l'issue d'une mission de reconnaissance armée au départ de
Luxeuil, sur les 16 prévus seuls 7 avions de la spa
37 décolleront, un avion s'embourbera et
bloquera la piste aux autres, au retour les 7 premiers avions
victimes du ciel bouché n'auront d'autre choix que de se poser à Dijon à 10h30.
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Les avions bloqués à Luxeuil se rendront
sur le secteur prévu pour la mission, puis même punition ils se poseront à Dijon
vers 11h00.
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Les
avions du 2/3 décolleront de Dijon vers 14h pour une autre mission,
il leur sera encore impossible au retour de rejoindre Tavaux, le ciel dolois étant toujours
impraticable, ils devront se poser à Toul et
ne pourront retrouver leur échelon au sol installé sur le Camp de
Tavaux que le lendemain...
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Vendredi 16 février 1945
: la malchance poursuit le Dauphiné
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Vers
13h00, le SGT Pierre Badel de la spa
37, première escadrille GC 2/3 Dauphiné avait décollé
de Toul , il manquera
son atterrissage à Tavaux au retour d'une
mission sur Freiburg en raison du terrain
détrempé, son avion en pylone passe sur le dos,
il sera tué écrasé sous son appareil dont' il
aura fallu 45 minutes pour l'extraire. |
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Cité à l'ordre de l'Armée,
originaire de Lyon et âgé de 23 ans, il avait
effectué dix missions de Guerre pour un peu plus de 500
heures de vol, Il sera Inhumé au cimetière de Ste
Ylie, sa tombe semble avoir été relevée après
guerre... |
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Vers 13h00, le
SLT Rabusson de la spa 81, deuxième escadrille GC 2/3
Dauphiné manque son atterrissage pour les mêmes raisons, il
finit en pylone, mais évite le retournement et sera indemne. |
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L'état du P-47 du SLT
Rabusson est inconnu, donc avec les 15 voir 14
avions revenus de Toul, le 2/3 Dauphiné
était au complet avec un potentiel de 14 à 15 avions
disponibles sur les 25 qui lui étaient théoriquement
alloués, il devra reprendre l'air pour une mission vers 16h00.
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Le Camp de
Tavaux accueillait désormais quatre groupes de chasseurs bombardiers
avec un peu moins de 80 appareils disponibles pour 98
théoriques .
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GC
1/4 Navarre |
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GC
1/5 Champagne |
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GC
3/3 Ardennes |
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GC
2/3 Dauphiné |
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La météo conditionnait tout,
véritable nerf de la guerre, le mauvais
temps, les pluies et le brouillard persistant, l'absence de
visibilité perturbera les missions jusque vers le 19 février ou
des éclaircies apparaîtront.
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Le 25 février 1945, le P-47
D-28
serial 42-26516 de retour de reconnaissance armée est détruit
par incendie à l'atterrissage à
Tavaux, le SGT Coppin de la SPA 95
du GC 1/4 Navarre sera
indemne..
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Le Mardi 27 février,
au retour d'une mission sur la gare de Rottweil, le P-47 44-19675 du Sergent Baumard du GC I/5 "Champagne
est en perte d'altitude à l'atterrissage à Tavaux, il
traverse une trouée dans une rangée d'arbres arbres et se
crashe dans le canal du Rhône au Rhin, il devra rentrer à la
nage dans l'eau glacée .
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Les
Chasseurs bombardiers de Tavaux s'en prenaient quotidiennement aux
voies de communication de l'ennemi, routes, voies ferrées,
aiguillages, détruisant trains, locomotives et wagons, dépôts,
gares et infrastructures.
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Au terme des actions conjuguées de toutes
les forces alliées, la paralysie complète de l'Allemagne et de son
potentiel militaire privé de moyens de transport, de carburant, de
ravitaillement et de matières premières devait créer les
conditions de la victoire..
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Du 16 au 28 février les quatre
groupe réunis auront réalisés autour de 60 misions pour près de 1100 sorties.
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Nous retrouverons sur cette page les évènements
principaux du 15 au 28 février, quelques
détails plus techniques pour les
missions sont disponible sur une page annexe
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