L'aérodrome de Dole - Tavaux 
 Des débuts à la Campagne de France

Dole39(Dan).JPG (100173 octets)

Un avion militaire du 32ème R.A.O survolant Dole vers 1930

Genèse ...
        L'armée française fera le projet de s' installer dans la plaine de Tavaux dès 1936 afin de créer une plate-forme d'opérations constituant une piste de dégagement, dite aussi "de secours "de la base aérienne de Dijon-Longvic. Une autre opportunité avait été étudiée dans la plaine de Parcey, mais le caractère par trop inondable du terrain avait fait renoncer au projet .
        Certains des terrains appartenaient à la société Solvay et plus de dix hectares étaient intégrés au schéma directeur de l'extension de l'usine.
         Des canalisations souterraines y étaient enterrées, l 'une destinée à l'évacuation d'eaux usées dans le Doubs et l'autre appelée "Saumoduc" acheminant de la saumure pour traitement à l'usine .       
         Solvay tenta vainement de s'opposer au projet, mais de procès en procès, le terrain sera réalisé en laissant en place les canalisations souterraines, la nécessité fera loi et le bruit des bottes qui résonnait en Allemagne y sera pour quelque chose .
         Pour le reste, l'emprise ne fit pas sans heurts et l'armée dut disputer la place aux paysans peu enclins de se voir déposséder de riches terres agricoles, les expropriations débuteront en 1938.
Travaux sur le Camp, le camp de Tavaux deviendra la base aérienne 42B.4
          D'important travaux de nivelage et de préparation du terrain seront conduits courant 1938, les arbres le long de la RN 73 seront abattus sur près de deux kilomètres, ainsi que le long du Doubs au nord est du camp. trois citernes à carburant de 180 hectolitres seront creusées de la fin 1938 au début de 1939.
          Un faux terrain sera aménagé dans la plaine entre Champdivers et Tavaux, des témoins se souviennent d'y avoir observé de faux avions en bois exposés ostensiblement.
          La piste n'est encore qu'un ruban d'herbe, divers hangars de construction légère et du type Bessonneau seront installés de part et d'autre du terrain, des ateliers de mécanique et de menuiserie sont construits de l'autre coté de la RN 73, à l'opposé du terrain  
          Les travaux se poursuivront de façon intensive jusqu'à la guerre, il existe au service historique de la défense de Vincennes de nombreux documents forts de détails concernant le camouflage et les aménagements du terrain .
          Régulièrement on pourra observer des allées et venues d'appareils venus de Dijon et des différents aérodromes de la région : 
Luxeuil (GC II/7 & GAO 2/250), Lure (GR II/55)
Chissey-sur-Loue (GB II/32) Pontarlier (GB II/35)
Courcelles-Les-Montbéliard (GAO 513) Belfort (GAO 543)
          Mais dès le 3 septembre 1939 le camp d'aviation de Tavaux sera utilisé par le Groupe de Reconnaissance GR I/35 
Le GR I/35 à Tavaux 
      Le 3 septembre 1939 le Groupement aérien GA I/35 (GR I/35 ) arrive de Lons le saunier-Cournaoult avec 2 escadrilles équipées de Potez 63-11 et de Bloch 131.

Bloch131.JPG (96824 octets)

Bl131-GRLongvic.jpg (107909 octets)

Bloch 131

 Bloch 131 du GR 1/35 de passage à Dijon-Longvic.

 Brevans-bloch131.JPG (106821 octets)
   

      Le 31 octobre 1939, le Bloch 131 N°73 du Groupe de reconnaissance 1/35 décollera de Tavaux pour un vol d'essai mais s'écrasera à Brevans (39). 

     L'appareil sera sera complètement détruit et on dénombrera quatre blessés hospitalisés à Dole :
Pilote : Aspirant Raoul Chevassus (classe 1928)
Mécanicien: Sergent Robert Thevenin (classe 1932) 
Radio: Sergent Emile Chapuis (classe 1938)
Mitrailleur : Caporal Georges Thomas (Classe 1938)
     Le GR I /35 repartira pour Calais en novembre de la même année, remplacé par le groupe de bombardement GB II/32 qui y séjournera jusqu'au 15 décembre au moins .
Retour:   Index historique Tavaux

Histavia21. Index

Suite : le GB II/32 à Tavaux >>>>>
 

 Retour Index Histavia21.net