1914 Les Ecoles dijonnaises
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Voisin
3LA de l'école Voisin à Dijon.
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L'école voisin
1914-1916. |
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Le
centre d'aviation militaire de Dijon, avait prit sa part de la
ruée causée par la mobilisation générale. |
Une
école de pilotage Voisin (du nom de l'avionneur) s'installera
au centre, vraisemblablement depuis l'été 1914, certes sans
commune mesure, avec les grandes écoles de pilotage militaire
d'Avord, Chartres et Pau. Son activité restera assez faible en
comparaison, elle constituera toutefois la principale composante
de la poursuite de l'activité aérienne, jusqu'à la fin de
1914, ou commenceront véritablement les convoyages des avions
neufs vers le front. les stagiaires y font un stage d'initiation
d'un mois et sont ensuite en fonction de leur aptitude dirigés
principalement sur les écoles de pilotage d'Istres et d'Ambérieu. Elle
sera dissoute dans le cadre d'une réorganisation en 1916, et
remplacée par un centre de formation aux techniques de
pilotage, plus chargé de la spécialisation. |
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Un des
nombreux accidents des avions de l'école de Dijon-Longvic |
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Le Dépot
d'Aviation et les écoles. |
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Avant
le 19 septembre 1915, il n'existait que 2 dépôts, réserve de
personnel aéronautique destiné aux armées à Dijon et à Lyon
(1er & 2ième Groupe d'Aviation) |
A
Dijon se trouvait le dépôt du 1er groupe d'aviation, assorti
de deux compagnies de dépôt. |
Chaque
dépôt comporte au sein d'une Compagnie de Dépôt : |
-
une école de mécaniciens, monteurs, et spécialisés
aéronautiques (moteurs, avions, automobile,armement. |
-
une école de conducteurs automobiles et tracteurs d'aviation.. |
Dijon
à la particularité de posséder une seconde Compagnie de
Dépôt, réserve de candidats élèves-pilotes. |
Ces
derniers en préselection, outre visites médicales,
entrainements physiques et divers, y reçoivent principalement
une formation au sol, à l'aéronautique, à la théorie du vol,
mais aussi les premiers rudiments de mécanique moteur
spécifique à l'aviation. Au début, la formation s'effectuait
durant des stages de durées très variables selon les
périodes. Elle n'était pas encore sanctionnée par un examen,
par contre l'assiduité, la qualité du travail des meilleurs
candidats, leur permettait d'accèlèrer et departicper au choix
de leur affectation. |
C'est
au sein de cette compagnie spécifique que l'école technique,
informelle au début trouve ses origines. |
C'est
au sein du Dépôt d'aviation du 1er Groupe, que l'école des
mécaniciens d'aviations trouve ses origines, bien
qu'informelle, elle concoure à la formation en direction des
personnels des deux Compagnies de Dépôt, et ce dès 1914, elle
fonctionnera sous cette forme, s'adaptant en fonction des
évolutions durant toute la Guerre. |
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Ce
superbe moulage souvenir de 1918 sera offert, après
coup, comme cadeau de départ au général
mécanicien Rigollier. |
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Page
de notes de l'école préparatoire de Longvic, au
recto de la première page d'un carnet de vol. |
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En
1915, les besoins de l'aviation militaire, investie de nouvelles
missions, étaient en constante augmentation. Les écoles d'Avord,
Chartres et Pau, ne suffisant plus à fournir la quota nécessaire de
pilotes. Il sera fait recours aux écoles privées, dépendant
directement des principaux constructeurs d'aéronefs, qui seront
militarisées. De nombreuses nouvelles écoles verront le jour. |
En
février 1916, l'école préparatoire de Dijon est officialisée, le
contenu de la formation délivrée à l'école technique,
commence à être règlementé avec précision. La petite école
Voisin sous son ancienne forme est dissoute, le centre se
spécialisant au sein du Dépôt d'aviation à la nouvelle composante. |
Avant 1917, les élèves pilotes
officiers, entraient directement en école de pilotage, les hommes de
troupe passaient par Longvic, mais pour des durées variables et
aléatoires, allant de quelques jours à quelques mois, le Dépôt ne
constituant parfois, qu'une salle d'attente pour l'entrée en école.
La formation théorique correcte n'était délivrée souvent que
pendant les longues périodes d'hiver, et bâclée voir éludée,
durant les périodes d'été. Ils étaient affectés sur tel ou tel
type d'appareil, sans que soit réellement évaluée leur aptitude. |
En 1917, la donne change radicalement,
plus aucun accès direct n'est permis. |
L'Ecole préparatoire de Longvic devient
incontournable ! |
Les élèves pilotes officiers passent tous
obligatoirement par le dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon où ils reçoivent une première évaluation et
formation théorique dont le cadre est fixé avec rigueur et
précision. |
Elle est désormais
sanctionnée par un examen de fin de stage qui conditionne leur
aptitude à l' admission en école de pilotage, ou ils pourront passer le brevet de pilote
militaire. |
Certains des élèves passés
par Dijon entre 1914 et 1918 deviendront célèbres, notamment,
René Fonck, Marcel Jeanjean, et Roland Dorgelès. |
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1915 évenements calendaires
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L'aviateur breveté militaire Helv
d'oisel se serait tué à Dijon en service aérien
commandé le 3 juillet 1915. ( source presse) |
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1916 évenements calendaires & divers
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En 1916, le centre d'Aéronautique militaire de Dijon- Longvic débordait d'activité, mais loin du front aurait bien pu ne pas
entrer dans l'histoire, quand surviens
"l'homme de la Cigogne" :
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