|
Page en travaux au 6.04..2009 |
|
|
|
|
|
Mirage IIIE
n°430 2-LM de
l'EC 03.002 Alsace
|
|
Le nez du Mirage IIIE avait du etre allongé de 30 cm pour recevoir
le radar Cyrano II, on distingue la proéminence du système de navigation
Marconi.
|
|
|
|
Le Mirage IIIE bénéficiait
de toutes les expériences
acquises sur les modèles IIIC, il en conservait
toutes les performances et les
capacités. |
|
Il constituait une évolution
majeure, un véritable
aboutissement. |
|
Il disposait d'un tout
nouveau système de navigation
et d'attaque (SNA), les premiers
avaient été mis en service au
sein de l'EC 2/13
"Alpes" de Colmar. |
|
La parfaite gestion d'un nouveau
système d' armes conduira à
une grande polyvalence. |
|
L'intercepteur tout temps,
après
maintenance et échange de
composants amovibles et
interchangeables pouvait remplir
toutes les missions : de
l'attaque au sol au soutien
aérien et à l'appui tactique,
de la reconnaissance
armée à la défense aérienne,
jusqu'au rôle emblématique de
vecteur nucléaire . |
|
Son nouveau système radar
Cyrano II lui permettait d'etre
au rendez vous de toutes les
exigences aux plus basses, comme
au plus hautes altitudes, le
vol fusée devenait une option
presque standard . |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| Caractéristiques
simplifiées du Mirage IIIE : |
|
|
Avion Dassault Aviation intercepteur tout
temps d'aide à la pénétration nucléaire
pré-stratégique, d'assaut conventionnel et
de défense aérienne, disposant d'un radar
de tir CSF Cyrano II, radar doppler et
calculateur de navigation . |
|
Premier vol le 5/4/61, entré en service le
14 avril 1964 . |
|
Envergure de 8,22 m pour une longueur de 15
m et une hauteur de 4, 45 m |
|
L'appareil d'un poids de 13700 kg au
décollage muni d'un réacteur SNECMA Atar
9C de 6080 daN avec post combustion, pouvait
atteindre Mach 2,10 à 11000 mètres (1400
km/h à basse altitude), il avait un plafond
de16000 m, il décollait sur 1800m et
atterrissait sur 1200, et pouvait etre équipé
d'une fusée haute altitude SEPR 44 . |
|
Il disposait d'un impressionnant arsenal
embarqué: |
|
Châssis canon de 2 x 30 mm DEFA 552
à 125 coups chacun. (ensemble amovible et remplaçable par un
réservoir de carburant supplémentaire ). |
|
Sous fuselage : Bombe atomique AN 52 ou 2
bombes de 400Kg Strim (freinées ou
ordinaires), ou missile Air-air Matra 530 (
infra rouge ou électromagnétique ). |
|
Armement d'aile : 2 Lance roquettes JL 100
R, 2 missiles Air-air infrarouge Sidewinder
ou 2 réservoirs pendulaires de 600, 1300 ou
1700 litres . |
|
Charges extérieures : adaptateurs Alkan 65,
poutre 733 largable pour missiles AS30 ou AS
37, station externe pour missiles
Sidewinder, Magic ou LR 32 et F2. |
|
|
|
|
| Septembre
1968 arrivée des Mirage IIIE de l' EC 3/2
"Alsace" à Dijon.
|
|
|
A partir du 4 juin 1968, Les pilotes de l'Alsace, mais aussi les
personnels de l'E.M.T et du GERMAS avaient effectué leur
transformation à la BA 132 de Colmar-Meyenheim au sein des EC 01.013 et
02.013, en juillet, ils avaient perçus les 12 Mirage IIIE cédés
par la 13°E C..
|
|
Le 27 septembre 1968, huit premiers Mirage IIIE sur les douze
affectés à l'EC 03.002 "Alsace" atterriront à Longvic:
|
|
N° 429 (CDT Pessidous), n° 425 (CNE Triai), n°456 (CNE
Olivier),n°404/418/426/434/443.
|
|
Les avions portaient encore les codes de la 13, certains camouflés
et d'autres non, la transformation des autres pilotes de l'alsace
sur
Mirage IIIE pourra se
faire sur place.
|
|
Sept autres avions arriveront en octobre, portant à 15 le parc de
l'Escadron.: n° 445/458/432/447/433/405/504, le 458 non camouflé
portait son numéro de série au milieu du fuselage.
|
|
Les codes tactiques leur seront affectés plus tard, le premier
marqué 2-LG au centre du fuselage sera le n° 425 qui avait été
convoyé par le CNE Triai le 27 septembre.
|
|
|
|
Mirage IIIE n°521 2-LA |
Mirage IIIE n° 516 2-ER
(1982) |
|
|
L'Escadre sera placée sous le Commandement de la FATac jusqu'au 1er
juillet 1983 où elle passera sous l'égide du CAFDA.
|
|
Le Dépôt Régional
d'Orchamps, plus connu sous le nom de dépôt de
munitions de la Forêt de Chaux est rattaché à la base aérienne. |
|
Constitué à la fin de la Guerre et destiné aux bases aériennes
de l'est de la France, la construction des premiers bâtiments en
durs avait commencée en 1953, environ 6000 tonnes de munitions y
furent stockées dans des soutes métalliques de 60 à 120 m²,
réparties dans deux zones de 50 hectares. |
|
Le
1er juillet 1955, y était constituée la Cie de Munitions n° 649 de
Chatelay qui deviendra dépôt régional de Munitions
n°08/651, puis BA 260.. |
|
|
| 31 octobre
1968 l'EC 02.002 "Côte d'or" deviens l'ECT 02.002 "Côte
d'or"
|
|
|
Le 31 octobre 1968, le C.I.M.I.R 329 PEC 2/ 2 devient l' Escadron de Chasse et
de Transformation E.C.T 02.002 Côte d'Or (I.M.N°2107/EMAA/1/080
du 21/6/68) ;
l'ECT 02.002 reste seul à utiliser des Mirage IIIC, le personnel du
01.002 étant à l'EMI IIIE.
|
|
Le 18 novembre, bien qu'un exercice "Mistral" soit
programmé, aucun vol ne pourra etre effectué en raison du
mauvais temps et d'importantes chutes de neige.
|
|
En décembre, la moitié des 42 pilotes de la 2°EC sont
transformés sur IIIE, les autres en passe de l'etre, l'ECT 2/2
reste le seul utilisateur de Mirage IIIC et IIIB à Dijon.
|
|
En attendant de percevoir leurs appareils en propre, les pilotes de
l'EC 01.002 "Cigognes" volent sur les Mirage IIIE de l'EC
03.002 "Alsace" .
|
|
Le 5 décembre 1968, premier accident mortel sur Mirage
IIIE, le LTT Delfosse de l'EC 03.002 "Alsace" trouvera la mort dans le
crash de son appareil ( n° 458 F-UGLQ 2-LQ) à Savouges (21).
Il fera le sacrifice de sa vie en renonçant à
s'éjecter afin d'éviter que la chute de l'avion ne
cause des dommages collatéraux. |
|
|
|
En décembre, les tirs Air-sol prévus à Suippes ne pourront avoir
lieu à cause du mauvais temps..
|
|
A la
fin de l'année, l'EC 03.002 "Alsace" dispose de 19 Mirage
IIIE.
|
|
|
|
|
|
|
Mirage
IIIE 2-EA de l'EC 01.002 "Cigognes" |
|
|
Le 27 janvier, l'EC "01.002" peut voler de ses propres
ailes, les Mirage IIIE de la 2ème EC sont répartis équitablement
à raison de dix par Escadron.
|
|
Le 4 février, évaluation tactique de la 2ème EC, 30 vols seront
réalisés.
|
|
De nombreux tirs Air-sol seront réalisés jusqu'au 13 février par
l'Alsace tant à Suippes qu'à Epagny.
|
|
En février 1969, l'ECT 02.002 "Côte d'or" transforme 2
Mirages IIIB en monoplaces permettant l'entrainement au tir Air-sol
des formateurs. (47 sorties pour 20 missions de tir à Epagny).
|
|
Le 20 février 1969, suite à la rupture d'une jambe de
train, le Mirage IIIC n° 7 F-UGFD (2-FD )de l'ECT 02.002 piloté
par le SGT Garcia est accidenté à l'atterrissage, il
sort de la piste est termine en Belly-Landing sur les
bidons. Le pilote est indemne, mais l'avion devra etre
renvoyé à l'usine pour des réparations. |
|
|
|
Le 21 février, inauguration officielle des nouveaux locaux de l'EC
01.002 "Cigognes".
|
|
Parallèlement aux missions de Défense Aérienne, 19 vols de
navigation sur itinéraire protégé sont réalisés par l'EC 03.002
"Alsace" dans le cadre de la mission d'Appui Tactique.
|
|
|
|
Le 26 février 1969 , la foudre tombe sur le radar du Mirage
IIIE n°552 F-UGLJ (2-LJ) de l'EC 03.002 "Alsace",
des débris causeront l'arrêt du réacteur, le SLT Dalmas devra
s'éjecter et sera blessé, l'avion ira s'écraser
en forêt de Velours à
Bourberain (21). |
|
|
|
|
|
En mars 1969 les Escadrons "Cigognes" et
"Alsace" sont pleinement opérationnels sur Mirage IIIE .
|
|
Le 17 mars début d'un stage de formation sur Mirage pour un
groupe de pilotes belges, dans le cadre de l'accord concernant le
Mirage 5B.
|
|
Du 17 au 28 mars de nombreux tirs Air-sol seront réalisés par l'EC
01.002 "Cigognes" tant à Suippes qu'à Epagny.
|
|
Le 20 mars 1969, le Mirage IIIE n°443 (2-ED) de l'EC 01.002
"Cigognes"piloté par le SGC Serra est
endommagé à l'atterrissage suite à l'accrochage d'une
balise en bout de piste, les dégâts nécessiteront le
retour de l'appareil à l'usine pour des réparations. |
|
|
|
Le 31 mars, visite du GAL de l'Air Errazuriz Ward, CDT en Chef de la Force Armée
Chilienne, .
|
|
Le 10 avril visite d'une délégation de l'Armée de l'Air Royale de
Malaisie conduite par l'Air Commodore Sulaiman Ben Suyac.
|
|
Pour la troisième fois la course automobile du Grand prix de
vitesse sera organisé sur la BA 102 les 3 et 4 mai, la
manifestation rassemblera environ 25.000 personnes.
|
|
Mai exercice "Manat 69 " sur la BA 102
|
|
Du 12 au 20 mai, exercice "DATEX", 10 avions de l'EC
03.002 "Alsace" se déploient à Tours aux ordres du CAFDA,
143 sorties seront réalisées, notamment des interceptions de
Crusaders de l'Aéronautique navale. L'EC 01.002 "Côte
d'or"effectuera 118 sorties, mais au départ de la base de
Dijon.
|
|
Du 21 au 30 juillet 1969, dans le cadre des échanges Franco-allemands,
un détachement de F-104 G du JG 71 Richthoffen venu de RFA sera en
visite sur la BA 102, dans le même temps, des appareils de l'EC
03.002 "Alsace" se déployeront à Wittmündhaffen.
|
|
Campagne de tir Air-air de l'EC 01.002 "Cigognes" à
Solenzara du 1er au 29 août 1969, 9 avions, 16 pilotes et près de
104 mécaniciens.
|
|
En août 1969, le LCL de réserve Fraissinet viendra effectuer un
vol sur un Mirage IIIB de l'ECT 02.002 "Côte d'or", son
père ancien pilote de la SPA 57 fera dont d'une mitrailleuse
Allemande de la Première Guerre Mondiale qui prendra place dans la
salle d'honneur de l'Escadron.
|
|
Le 23 mai visite du prince Saoudien Bindar Fayçal, fils du roi
d'Arabie Saoudite.
|
|
Le 31 mai visite des astronautes de la mission spatiale d'Apollo IX.
|
|
En juin, visite du chef d'État Major de l'Armée Thaïlandaise.
|
|
Le 10 juillet 1969, le Mirage IIIB n°209 (2-FT) de
l'EC 02.002 "Côte d'or" est victime d'un éclatement de verrière
lors de la descente vers le terrain à 25.000 pieds. Le
pilote, le SGC Duprat blessé au visage réussira à
poser l'avion sans dommage. |
|
|
|
Le 22 juillet
69 La BA 102 passe sous le Commandement du Colonel Archambeaud. |
|
|
Importante prise d'armes à la BA 102 le 15 septembre
1969, le CDT Pessidous prends le Commandement de la
deuxième Escadre de Chasse, le Commandement de l'EC 01.002
"Cigognes" est confié au CDT Fille-Lambie, celui de
l'ECT 02.002 "Côte d'or" au CNE Georges Phelut et
celui de l'EC 03.002 "Alsace" au CDT Pierre Olivier. |
|
En décembre, quatre pilotes passent la carte de Vol sans visibilité
à Dijon sur des Mirage IIIB, elle s'obtient généralement au
CEVSV 00/338 sur Loockeed T-33A. |
|
Fin décembre 1969, l'ECT 02.002 "Côte d'or" ne
dispose plus que de 5 Mirage IIIC et 11 Mirage IIIB. |
|
|
|
|
|
En mars 1970 entraînement missile Matra 530 à l'EC 01.002
"Cigognes" ( mission de Défense Aérienne à haute
altitude, secteur avant) .
|
|
Le 1er avril 1970, le Mirage IIIE n°463 F-UGLL de
l'EC 03.002 'Alsace' est victime de problèmes technique
qui obligent le pilote à tenter se se poser au plus
proche sur la BA 136 de Toul. Le mauvais temps
perturbant le radar crée une désorientation de
l'appareil, à à 500 mètres de la piste, le réacteur
s'éteint, le CNE Gueniot n'aura d'autre choix que de
s'éjecter, il sera indemne. |
|
|
|
Début avril, l'EC 03.002"Alsace" à la charge de l'
instruction de 8 pilotes Espagnols, trois Mirage IIIEE Espagnols
voleront à Dijon jusqu'au 23 Avril.
|
|
Le 14 avril le colonel Archambault commandant la BA 102 remet
symboliquement au cours d'une cérémonie le premier Mirage IIIEE au
Général espagnol Gavillan.
|
| Le 26 novembre 1970, le Mirage IIIB n° 227 F-UGFP de l'EC
02.002 "Côte d'Or" brise une jambe de train à l'atterrissage
à la BA 102, la grande vitesse rends le crash violent inévitable, le
pilote réussira à remettre les Gaz, l'équipage pourra alors s'éjecter
à la verticale de Savolles, l'appareil ira se crasher près de 15 km plus
loin aux abords de St Apollinaire (21). |
|
Le CDT Phelut et le SGT Desbordes seront
indemnes. Source : Le Bien Public. |
|
|
|
Le 21 septembre
1970 aura lieu un échange d'escadrons Franco-Danois, les Danois du
723 skv étaient équipés de quatre F-104 G .
|
|
L'Escadron 03.002
"Alsace" remportera brillamment la coupe CAFDA en novembre
1970 .
|
|
|
