1957  La PATROUILLE DE FRANCE à DIJON
Daniel Gilberti 25 Août 2008

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     Les qualités du nouveau supersonique dijonnais Mystère IV A sont indéniables, il allie puissance et faible charge alaire ce qui  donne à l'appareil une très grande maniabilité, y compris à basse altitude.
     C'est en 1957, alors que le Capitaine Allard viens de dépasser l'altitude de 50.000 pieds sur Mystère IV A que la Base de Dijon entre une nouvelle fois dans l'histoire de la Patrouille de France . 
     La longue tradition des patrouilles acrobatiques de l'Armée de l'Air sur avions d'armes avais prit un nouveau départ officiel à la suite d'un meeting à Alger Maison-Blanche le 1er Mai 1953, ou se produisait une patrouille de F-84 G Thunderjet de la Troisième Escadre.
     le présentateur Jacques Noetinger, endiablé par l'enthousiasme de la foule utilisa alors le qualificatif encore non officiel de " PATROUILLE DE FRANCE ". 
     En 1954, une patrouille acrobatique de six avions sous le commandement du Cne Labaye avait été constituée à Dijon et en avait repris le flambeau jusqu'en 1955, ou la mission était passée à la Douzième Escadre de Cambrai .
CNE Labaye SLT Tourniaire SLT Ducourant
SGT Wilhelm SGT Gonthier SGT Chauvet
    Les avions (206/207/208/209/210/211) étaient décorés de rouge sur le nez, l'avant de la dérive et les bidons .
     La Patrouille de France officielle sera constituée dans un premier temps au sein de la 2ème Escadre de Chasse avec six Mystère IVA :    
     Les avions n°297/298/299/300/301/306, et un staff de 5 pilotes des plus confirmés :
     Le Lieutenant Capillon de l'EC 3/2, Leader qui restera à la tête de la patrouille trois années consécutives, il deviendra plus tard Chef d'état Major de l'Armée de l'Air . 
     Le Lieutenant Castagnos de l'EC 1/2 qui deviendra par la suite présentateur officiel du Mystère IVA, sa présentation reste dans les mémoires avec son franchissement du mur du son à 12.000 pieds (3.650 m), il deviendra Leader de la patrouille en 1960 .
     Le Lieutenant Arrault, et les Sergents Legros et Joulia
     Dès 1957 le volume d'heures de vol mensuelles avoisinait les 200 , (entretien, manœuvres, exercices et missions ) .
     1958 verra l'apparition des fameux fumigènes Bleus Blancs Rouges, les pilotes n'adopteront leur célèbre tenue claire qu'en 1959 .
     Par la suite, elle montera en puissance : 7 appareils en 1958, 9 en 1959, jusqu'a évoluer sur 12 appareils entre 1960 et 1961 ...

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L'avion du Lieutenant Arrambide vers 1960.

    Dans un premier temps, des bandes tricolores transversales seront peintes sur les voilures et empennages, un ruban tricolore le long du fuselage, l'arrête dorsale et le bord d'attaque de la dérive seront ensuite peints en rouge, 
   L'insigne de la Patrouille de France, 8 Mystère en vol sur une cocarde ailée, ornera chaque coté de la dérive . 
   Le nom des pilotes auxquels chaque avion était affecté figurait en lettres noires, de chaque coté, à l'avant de l'appareil .

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    Pilotes affectés à la Patrouille de France entre 1960 et 1961 : 
         CNE Brieu, LTT Larayadieu, Leguen, Canepa, Mascle, Arrambide, Parisien, SLT Ponsot, Mouzimann, Fille-lambie, Litre, Rougevin-baville, SGT Abadon, Marras, Paumier, Odon, Lucet, Leseney ...
          En 1961, elle deviendra autonome au sein de la 2ème Escadre, le CNE Brieu succédant comme Leader au CNE Castagnos, l'arrivée du Mirage III C à Dijon conduira à son départ pour la Septième Escadre de Chasse de Nancy le premier Février 1962, durant sa présence à Dijon, elle n'aura eu de cesse que de faire éclater nos couleurs devant le monde entier .
     
 

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