La Station radar de St Jean de Boeuf ( Page 2)
Page encore en travaux non finalisée
| Dackel, le Camp, la construction | |||
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| Dès novembre 1941,
les villageois remarquent des allées et venues de militaires allemands
alentour de la ferme de La belle émelia, c'est en février 1942 qu'arrivent
les premieres entreprises dijonnaises de batiment pour commencer les travaux qui se continueront à plus ou moins grand rythme jusqu'au départ des
allemands en 1944 ...
Un campement de fortune s'installe alors, fait de toiles de tentes et d'abris individuels ici et là , d'un mirador en bois et d'une baraque en planche . |
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On voit sur les photos personnelles d'Arthur lomparsky prises au Dackel combien le service fût paisible au camp durant cet été 1942 ... C'est au pied du mirador "de fortune" construit de rondins que les jeunes soldats goûtaient les plaisirs de l'été, le pistolet mitrailleur MP 40 sans chargeur témoigne bien que vue d'ici la guerre semble bien loin ... |
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| Les premières constructions en bois seront sur pilotis, mais ensuite de facture plus solide sur soubassement béton et vide sanitaire . | |||||||||
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| Les baraques étaient agréables, isolées de laîne de verre et pourvues de fênetres à battants, on peut voir sur les photos le confort enviable des casernements... Le camp sera pourvu de l'électricité et disposera de l'eau courante et du tout à l'égout, un confort dont les gens de Saint Jean de Boeuf étaient bien loin de disposer .. | |||||||||
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| On notera sur les photos la présence d'armes de chasse, certainement destinées à amméliorer l'ordinaire, la TSF est d'un type militaire, elle porte un Typpenschild , il ne s'agit pas d'un modèle récupèré sur la population. Le petit mobilier, standardisé est également de fabrication allemande . | |||||||||
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Le camp comportait d'autres batiments en dur et batiments de service que seules les actuelles ruines et fondations laissent deviner: | |||
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Vue générale de 1943 |
une grande salle polyvallente ou salle des fêtes entourée de casernements et désservie par une esplanade . | |||
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Cette salle servait de temps à autre au Lieutenant Schubert, le Chef de compagnie agé de 22/23 ans, viennois d'origine, était un artiste professionnel, il avait su recréer une mini troupe théatrale au Dackel et avait fait installer des hauts parleur qui diffusaient de la musique classique durant la journée . Celle-ci s'entendait du village et des champs alentour . |
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Batiments Administratifs et Technniques ... |
Garage pour six véhicules, ateliers auto et et fosse de mécanique |
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Casernements ...? |
Sanitaires, 14 WC et puit perdu |
Incinérateurs (au moins 4 ) |
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| Les cuisines construites sur caves, occupent un espace assez important . |
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Ce batiment avec sous sol n'est pas identifié avec certitude, iIl pourrait s'agir du mess, du cercle ou de la résidence d'un responsable du camp... On ne peut pas exclure non plus qu'il s'agisse d'un batiment de service ... |
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A l'entrée du Dackel se trouvait une barrière à contrepoids que l'on aperçoit au second plan derrière Arthur . Arthur porte un étui de Luger P08 . |
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Le "Bunker" (soute à munitions) |
Barrière de l'entrée du camp | ||
| Le Creusement d'un Puit de 87 Mètres ! | ||||
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Dès les débuts, le problème de l'approvisionnement en eau
du Dackel se fît crucial. L'eau était indispensable au bon
fonctionnement et au refroidissement des puissants générateurs et
installations radioélectriques .
L'hébergement d'une garnison d'une centaine d'hommes nécessitait également un approvisionnement optimal . Dans un premier temps, il sera établi sur les villages riverains une corvée d'eau, travail obligatoire, mais dûment rémunéré, le point d'eau le plus proche étant distant de près de trois kilomètres avec une pente d'importance, il fallait atteler plusieurs chevaux et plusieurs villages seront mis à contribution : Saint-Jean de Boeuf, La Bussière, Saint Victor . Parallèlement, sous les ordres de l'ingénieur allemand Knudel, débuta le creusement d'un puit dans la roche, sur le site même de la station Radar,,si une société locale fût chargée des à cotés, on fit venir une imposante foreuse d'allemagne. Cette machine perforant à l'aide d'un trépan à même la roche finit par aboutir à la nappe souterraine à environ 87 mètres de profondeur ! Lorsque les colossaux travaux de creusement du puit eurent aboutis, ce fût la fin des corvées d'eau il fût construit un château d'eau afin d'alimenter le camp en eau courante sous pression . |
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La Corvée d'eau |
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Réservoir Château d'eau |
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Comme tous les camps allemands de l'époque, Dackel à sa réserve d'eau avec système de pompage pour l'incendie, cette installation sera souvent confondue avec une piscine, quoi que rien n'empêche de joindre l'utile à l'agréable ...Ce n'est pas un luxe, compte tenu que le camp est essentiellement constitué de baraquements de planches...
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