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Dole-Tavaux
L'ACTIVITÉ
AERIENNE ALLEMANDE
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L'observation d' inquiétantes concentrations d'appareils Allemands sur le
Camp de Tavaux d'une part
et les nombreuses interceptions conduites par les chasseurs de nuit
attireront les foudres des groupes de bombardements alliés et de la
8°Air Force qui s'en prendront à de nombreuses reprises au camp de
Tavaux.
Ils
négligerons et omettront de bombarder le Camp de Foucherans, ce qui
semble une erreur devant l'histoire se trouve réitéré à l'identique
dans d'autres régions en France et tiens sans doute à l'extrême
secret qu'y entourait le système Himmelbett ainsi qu'à certains choix
stratégiques .
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| Des Torpilles Sous
Marines ? |
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Divers
témoignages et des "on-dit " parlent souvent de Torpilles
"Sous Marines", arrivant par train d'Allemagne, pour être
assemblées dans un atelier à proximité du Hangar " CONDOR ",
avant que d'être transportées ailleurs, vers Marseille .
Contre toute
attente, l'histoire semble se confirmer : des éléments de torpille ont
effectivement été retrouvés sur l'aérodrome, les allemands s'en
serviront pour détruire les pistes lors de leur débâcle, d'autres
torpilles seront retrouvées sur les diffèrent trains allemands
immobilisés par les sabotages et les attaques aériennes en 1944,
quelques unes seront stockées dans l'urgence dans un fort de DIJON
. |
| Le cours de la Guerre ... |
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Le 21 Avril 1943, on installe des lampes rouges sur le clocher de Dole
afin de
guider les appareils de chasse de nuit, les Allemands auraient envisagé en raser une partie |
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Le 8 Août 1943, bombardement, des avions de chasse
Allemands sont abattus
et s'écrasent dans la campagne alentour, un au décollage et un dans le bois
près d'Aumur
( il pourrait s'agir d'un HEINKEL 111, la vérification est en cours ...)
Il y a fort à penser que la finalité de ce bombardement était de
mettre à mal la chasse de nuit Allemande avant les bombardements du
nord de l'Italie et de la région de Milan, les nuées d'avions
alliés survoleront Dole les nuit des 10/13/15/16 Août 1943.
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Le printemps 1944 verra une succession de mitraillages et de bombardements de
l'aérodrome. |
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Le terrain de Tavaux n'accueillait
pas que de la Chasse de nuit, également terrain de desserrement de la
base de Dijon, il y aura très souvent des Heinkel 111 du IV/KG
55 sur le camp, mais aussi des avions école du F.F.S.a2.
De gros appareils y seront
également observés, notamment des
avions de transport géants Gigant Me 323,
mais aussi des Heinkel 111Z à 5 moteurs, remorqueurs de planeurs du
I./ Luftlandgeschwader 2.
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Ces énormes avions constitués d'un
couplage de deux bombardiers auquel on ajouta encore un moteur servaient
à tracter des planeurs destinés à l'acheminement de troupes et de
matériels.
Extrêmement rares,
bien que très au point et donnant toute satisfaction, ils ne furent réalisé en
série qu'à une douzaine d'exemplaires en incluant deux prototypes ...
Les essais commencèrent
en 1941, encourageants, ils déboucheront sur des missions programmées dès 1942, sur
Malte, Astrakan
et Stalingrad, mais l'utilisation réelle par deux staffels du I./Luftlandgeschwader
commencera véritablement en 1943 en Crimée, ils seront
ensuite rapatriés en France sur Istres et Dijon-Longvic,
d'autres missions auront lieu en Italie, en France et par la
suite en Allemagne ...
On observa sur
Tavaux
également plusieurs types de planeurs DFS 230 et GOTHAS 242
.
Un HEINKEL
111 Z tractant deux planeurs GOTHA 242 sera abattu en plein jour au dessus
de DOLE par des appareils de la RAF le 26 février 1944 et s'écrasera en
flammes à
proximité du camp entre Villette-les-Dole et Parcey ...
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Cet
évènement fait l'objet d'une page spécifique sur le site Histavia
21: "Clic" |
| Attaque du camp du 28
Mars 1944 par L'U.S.A.A.F |
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Le 28 Mars 1944 , un certains nombres
d'avions venus avec la 8° Air Force pour bombarder Dijon vinrent aussi
s'attaquer au camp de Tavaux.
Lors
de l'attaque, un avion école BÜCHER 181 du F.F.S
a2 ( Werknummer 0148 ) s'abîmera à l'atterrissage sur le camp,
le straffing entraînera la destruction d'au moins un Heinkel 111 du
12./KG 55, l'Unteroffizier WOCHING Alfred sera blessé et
l'Obergefreiter SCHMIDT Alfred sera tué .
Dés témoins se souviennent qu' un
Heinkel 111 calciné sera
abandonné vers le Hangar de mécanique Condor au Nord du
Camp lors du départ de la Luftwaffe . |
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Le lundi 14 Août 1944, le camp s'attire à nouveau les faveurs de la 8 Air Force : |
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A 7 h10 du matin le 467° Bombardement Group (lourd)
de "Rackheath" en Angleterre vint tout spécialement lui rendre
visite, 24 Bombardiers B24 LIBERATOR protégés par une dizaine de chasseurs MUSTANGS P51 larguèrent 1096 bombes GP de 100 livres .
Les dégâts au sol
furent très importants et
nécessitèrent une bonne semaine de travaux pour niveler
les pistes...
Il y aura également des dommages collatéraux et des victimesau
sein même de Tavaux-Village
Il se dit avec malice que le sous sol du camp de Tavaux contient plus de
Brouettes que de morceaux d'avion, car les " réquisitionnés " avaient
pour habitude de balancer dans les trous de bombes brouettes et outils, dès que
l' Allemand chargé de les surveiller avait le dos tourné ...
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Plaque constructeur d'un Bombardier
Junker 86 D-1 retrouvée dans le sol du Camp de Tavaux,
il faisait partie d'un lot de
93 appareils fabriqués par ATG, et portait le Werk Nummer
5083 ... (Collection
particulière) |
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L'avance alliée
se précisant et le retour des chasseurs de nuit improbable, le 26 Août 1944 les allemands commencent le
sabotage des installations qui durera plusieurs jours : incendie des hangars, destruction des pistes à
l'explosif, ( ils utiliseront à cet effet des éléments de torpilles ), une
importante chaîne pyrotechnique sera constituée, des témoins se
souviennent de l'importance des travaux de câblage la mise à feu
effectuée depuis une maison de Tavaux, une épaisse colonne de fumée noire sera visible jusqu'à Dole ....
Le 2 septembre 1944, l'occupant préviens la population de se protéger et fait
sauter des munitions d'aviation sur le camp ...
Suite
>>> : Libération,
reconstruction et le 819th Eng.An.Bn
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