Aviation
Seconde Guerre Mondiale Côte d'or et Environs ...
Préambule :
La côte d'or ne fut que rarement le théâtre de combats aériens acharnés
lors de la campagne de France, mais durant toute la guerre un très grand nombre d'appareils français alliés ou allemands
s'écrasèrent accidentés ou abattus sur le sol bourguignon .
Pendant
l'occupation la Base
de Dijon-Longvic accueillit l'école de bombardement du IV/KG 55 avec ses
bimoteurs Heinkel 111 et bon nombre de ses tout jeunes pilotes tombèrent victimes de leur manque d'expérience
ou de la chasse alliée dont l'efficacité ne cessera de croître
.
Dans le même
temps, nombres de missions obscures et parachutages visant à organiser la lutte
clandestine et ravitailler nos maquis, n'eurent
de témoins que le plus grand des secret...
Dès 1942, depuis
la base de Longvic ou de Dole-Tavaux
toute proche les chasseurs de nuit Junker 88, Bf 110 et autres Dornier 217 du
5./NJG4 et du 6./NJG4 viendrons poursuivre les formations de bombardiers anglais
puis américains qui survolaient notre sol pour des missions de bombardement
visant la vallée du rhône, l'Allemagne
ou les usines Automobiles de Turin ...
La libération
vit de nouveaux
aviateurs utiliser nos pistes, et ce fût au tour des P38, P47, B 26 et autres avions de bombardement alliés de venir
payer leur tribu à tourner cette page d'histoire .
Aujourd'hui, tout cela est un peu loin, les hommes ont d'autres soucis, nos anciens nous quittent
doucement,
emportant leurs souvenirs.
Si nous n'y prenons garde,
il ne
subsistera peut être de tous ces sacrifices et de toute cette
souffrance, de toutes ces leçons de courage, et
quand même de cette aventure, que quelques sépultures ça et la dans des cimetières
communaux, et quelques bouts d'aluminium, parfois sous le soc d'une charrue,
dans l'indifférence
générale ...
En parler, c'est déjà les
faire revivre un petit peu ...
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