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Le 320th Bomber GROUP à DIJON 

 

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Marauders du 443rd Bs de Ben West , (Ben West commandait le 443 et logeait au château d'Aiserey )

 
320patch.JPG (75261 octets)   Le 320th Bomb Group Médium avait été créé en 1942, il intégrera la 12th Army Air Force en Avril 1943 .
  Ses B-26 Marauder  participeront aux campagnes de la libération, de l'Afrique du Nord, d'Algérie en Tunisie, de la Sardaigne à la Corse.
  Composante du 42° WING associé au 319th et au 17th Bomb Group, il participera aux opérations en Sicile, Sardaigne, Anzio, Dragoon avant que de participer à la poursuite et à l'écrasement des des troupes de l'Axe jusqu'à la capitulation.
  Ses actions lui vaudront de recevoir la croix de Guerre avec palme des autorités françaises et deux prestigieuses citations Distingued Service Unit .  
       Le 320th Bomber Group était composé de 4 Bomber Squadrons numérotés de 441 à 444 .
320 th Bomber Group     " TOUJOURS SE BATTRE "  

 441 th Bs  442 nd Bs   443 rd Bs  444th Bs 

Note : Le 441th Bs adoptera successivement deux insignes que l'on retrouve sur les blousons des pilotes et le nez des B-26, le 2° sera adopté en Sardaigne début 44, celui du 444th sera également modifié à Tafaraoui .

 
   Lorsque le 320th arrivera à Dijon-Longvic un peu après le 11 novembre 1944, les importants travaux de remise en état par les hommes du 847rd.Avn.Avn.Bn n'étaient pas encore terminés .
  Le 320th BG effectuera des missions de guerre au départ de Dijon jusqu'à la fin mars 1945, date ou il se déploiera sur Dole-Tavaux .

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   Le Quartier Général du groupe et le 441th Squadron s'installeront sur le domaine du château de Longecourt en plaine .
  Durant l'occupation, le château du XV° siècle avait été réquisitionné par les allemands du KG55.
   Les officiers et les services étaient logés dans le château et dans des maisons du voisinage.
 Comme pour ce qui concerne le 17th Bomber Group, la troupe sera logée dans des tentes Logement bien moins confortables, et dès les premiers jours, les hommes furent accueillis par plusieurs semaines de pluies glaciales et assez soutenues, rendant le séjour en tente des plus pénible. 
 Certains devront chercher des hébergements plus au sec, partout ou ce sera possible : granges et dépendances agricoles, bâtiments désaffectés des gares et autres entrepôts . La forte densité de la présence de troupes alliées dans la région ne rendant pas la chose facile .
 L'état major et le Staff du 42° Wing quand à lui se trouvait au centre-ville même de Longvic. 
Le 42° Wing travaillait pour le compte de la First Tactical Air Force qui assurait le soutien aérien du 6° groupe d'armée depuis l'opération Dragoon, le sixième groupe comprenant la 7° armée Américaine et la 1° armée française .
   Le 442nd squadron s'installera au chateau de Marliens , le 443rd à Aiserey et (

Marliens

Aiserey

Bessey-Les-Citeaux

   le 444th s'installera au Château de Bessey-les-Citeaux ou se trouvait un bar pour officiers .
   Il en reste de superbes fresques murales . 

Page spéciale le 444th à Bessey les Citeaux

   L'activité aérienne du 320th Bomb Group s'inscrit complètement dans celle dévolue au 42° Wing dont l'état major est à Longvic et se déroule dans les mêmes conditions que celles du 17th Bomb Group .
DÉCEMBRE 1944  
   Dès le 1er Décembre, l'activité des groupes doit reprendre pour effectuer des missions sur l'Allemagne, mais très rapidement le climat se dégrade considérablement avec un plafond nuageux à 100 pieds et d'importantes chutes de neige qui viendront gêner et empêcher l'exécution des missions de bombardement.
   Des  décollages ont quand même lieu plusieurs fois par jour, mais les avions sont rappelés tant le vol est impraticable.
   Les Dijonnais parlaient d'hiver du "siècle", le général hiver devenant un temps le meilleur allié d'Hitler .
   Après un début de Décembre complètement épouvantable, les missions essentiellement concentrées sur la Ruhr et la ligne Siegfried reprendront vers la mi décembre dans des conditions à peine acceptables. 
   D'autres missions plus au sud pourront avoir lieu vers Noël, l'absence de visibilité fera craindre des dommages collatéraux au territoire helvétique en zone neutre et voisin des zones cibles .
  Près de la moitié des 21 missions tentées et effectuées en Décembre seront avortées ou ne se dérouleront pas de façon satisfaisante .
  Des mise en état d'alerte de la ville de Dijon suite à de l'agitation liée à "l'épuration" inquiètent, gênent et  limitent certains jours la liberté d'aller et venir des soldats .
  Bien qu'ayant perdu de la maîtrise du ciel, les intrusions nocturnes de la Luftwaffe au dessus de Dijon sont encore quotidiennes et il y a quelques inquiétudes lorsque des bruits de moteurs se font entendre, mais les survols concernent bien plus le ravitaillement des poches de résistance de l'atlantique et la fuite de dignitaires allemands vers l'Espagne que de réelles actions offensives, ils cesseront d'inquiéter les hommes qui préféreront rester au chaud dans leur bivouac que courir la campagne pour se disperser et rejoindre inutilement les abris ...
 Ces intrusions se poursuivait depuis un certain temps, rappelons qu'un Fw 200 Condor, le Pommern D-AMLH volant de nuit pour une mission "privée" de la Lufthansa avait été abattu le 27 septembre  à Citeaux par un Beaufigther américain du 415th Night Fighter Squadron .
JANVIER 1945  
  Avec la rigueur de l'hiver, la production de bois de chauffage devenait vitale, il devenait urgent d(approvisionner les troupes en vêtements chauds .
  Les très fortes Gelées de l'Hiver "du siècle" avec 35 cm de neige durant plusieurs jours entraîneront encore des suspensions et annulations des missions en Janvier .
  Il y eu 13 jours de brouillard entre le 3 et le 16 Janvier, et si les vols purent reprendre, guère plus de onze missions pourront être effectuées .
320-012.jpg (31714 octets)  Le 19 Janvier 1945 le B26  "8 Jaune" 43-34605 s'écrasait à Fontain vers Besancon, entrainant dans la mort les six hommes de l'équipage 
   Le 320th ne pourra être d'aucun secours contre la perçée allemande des Ardennes
  Des équipages commencèrent des la fin du mois à être envoyés sur Istres pour recevoir une formation au nouveau système de bombardement par mauvais temps "Shoran"
 Février 1945
  Au tout  début février les échanges ou rotations de troupes de troupes "inoccupées" avec des soldats de l'infanterie plus exposés n'arrangeront pas le moral des hommes déjà au plus bas à sans cesse subir ordres, contre-ordres et annulation des missions .
  Le temps s'améliorant un peu, 33 Missions au moins pourront être effectuées, non sans difficulté .
 
w26-442sq320BG-1).JPG (95364 octets) w26-442sq320BG-2).JPG (49285 octets)
 Le 6 Février 1945, c'est sur le sol même de la base de Dijon que s'écrasait à l'atterrissage le N°26 du 442° Squadron, causant la mort de3 aviateurs américains du 320th BG
 Dans le courant du mois l'action offensive du groupe se radicalisera, et on assistera à une réelle montée en puissance en terme d'objectifs et de réalisation .
  Le personnel au sol était épuisé, il avait connu des jours meilleurs en Afrique, la relève des troupes commençait à devoir être prise en compte, certains des plus anciens commençaient à bénéficier de permission de détente en camps de repos, ceux qui avaient atteint les 65 missions de guerre commencèrent à rentrer au pays .
 Le séjour le plus populaire aux hommes était Paris même si le climat et le rationnement faisait ombre au tableau .
 Les sorties à Dijon restait la principale distraction pour les hommes, avec ses bars, le théatre et toute la vie nocturne de la liberté retrouvée. 
 Des bars et clubs pour aviateurs existaient un peu partout, plusieurs salles de cinéma d'escadron existaient à  Longvic et dans une  grange à Aiserey .
 Nombre de GI purent suivre des cours spéciaux de Français à l'université de Dijon .
 Malgré les restrictions et le rationnement, la monotonie des rations C trouvait complément dans la diversité et la richesse agricole et gastronomique de la bourgogne .
 C'est surtout le mauvais temps qui limitait les activités de loisir .
 Le materiel aussi montrait des signes de fatigue et le groupe qui était passé à 14 appareils par escadron commençait à toucher du matériel venant de la 9TH AAF, et certains B-26 Marauders encore porteurs des bandes d'invasion de passaient pas inaperçus .
MArs 1945 
 L'activité aérienne était enfin à son comble, le mois de Mars du 320th Bomber Group verra 45 missions et 976 sorties, la chance semblait avoir changé de coté, le rouleau compresseur allié tournait à plein régime.
  Les équipages réalisèrent jusqu'a deux missions par jour, écrasant l'ennemi sous les bombes, ne quittant même plus la piste pour ré-embarquer, les hommes au sol mettaient les bouchées doubles pour rendre les appareils opérationnels au plus vite .
 Le renouveau en hommes et en matériel portait ses fruits, les nouveaux dispositifs de bombardement s'averraient d'une redoutable efficacité . 
 Le repli inexorable de l'ennemi permettait de rapprocher du front les unités de chasseurs bombardiers d'accompagnement, leur rayon d'action s'en trouvant considérablement amélioré . 
 Les unités françaises sur P-47 Thunderbolt qui avaient relevées les unités américaines durant l'hiver avaient suivi le mouvement laissant disponible la large piste de Tavaux .
 Le 31 Mars 1945 le 320th Bomber Group se déployait sur Y7 à Dole-Tavaux, laissant toute latitude de l'utilisation de la piste de Dijon au 17th BG .
sources

Boomerang.JPG (13767 octets)

Boomerang, l'histoire du 320th Bomb Group
L'excellent livre écrit, publié et édité par Victor TANNEHILL
Ne se trouve plus que sur le marché de l'occasion, chez les marchands spécialisés et parfois sur E.Bay... 
   Et sur le web le superbe site du 320th Bomber Group
Pages Liées :
- 320th BG : le 443rd à Aiserey
- 320th BG : Le 444th à Bessey Les Citeaux

Suite : Ba 102 L'immédiat après guerre >>>   


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La guerre et la défaite Le 443rd BS à Aiserey
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